Séminaires du MCF à PARIS
Françoise Dolto : retour aux textes
Sous la direction de Jean-Pierre Winter
Séminaire en association avec les groupes de travail de « la cause des bébés ».
Ce séminaire sera centré cette année sur la question de la sexualité féminine chez Françoise Dolto
Dates : le premier mercredi du mois à partir d’octobre
Lieu : Montrouge – Porte d’Orléans
Participation : 15€ par soirée
Inscription : cdbebe@aol.com (Nombre de personnes limité)
Suite au séminaire « La loi et ses perversions »
Jean- Pierre Winter
Freud part du postulat qu’il n’y a pas en nous la moindre répugnance à verser le sang. Et il ajoute même: « nous sommes les descendants d’une immense chaîne de générations de meurtriers. Nous avons le plaisir du meurtre dans le sang, et peut-être le détecterons nous bientôt à d’autres endroits encore. Le premier et le plus important des interdits de la conscience qui s’éveilla, s’énonça: tu ne tueras point. Il avait été acquis auprès du mort aimé en réaction contre la satisfaction de la haine dissimulée derrière le deuil et il s’étendit progressivement à l’étranger non aimé et finalement aussi à l’ennemi. Notre inconscient pratique le meurtre pour des vétilles. Il ne connait pour les crimes aucun autre châtiment que la mort, car tout endommagement de notre moi tout-puissant et souverain est un crime de lèse-majesté. »
Nos lois ont été édifiées pour nous permettre de refuser cet héritage. Est-ce possible si l’inconscient ne veut rien savoir de ce refus?
Telle sera la question qui ne manquera pas de s’appuyer sur l’actualité et les sombres nuages qui s’amoncellent.
Dates : les lundi 26/11 2018, 28/01, 25/03, 27/05, 24/06 2019. Le séminaire débute à 21h
Lieu : dans les locaux d’Espace Analytique 12 rue de Bourgogne 75007 Paris
Groupes de travail à PARIS
Psychanalyse sans divan
Comment se risque aujourd’hui l’hypothèse de l’inconscient dans des dispositifs hors cure divan-fauteuil ?
Nous poursuivrons notre lecture des séminaires de Lacan pour cerner au plus près l’objet a et la position de l’analyste.
Dans le séminaire XI nous terminerons notre lecture du chapitre « Le champ de l’Autre et retour sur le transfert » et nous resterons dans ce séminaire pour lire « Le transfert et la pulsion ».
Nous conserverons l’orientation théorico-clinique de notre travail et seront bienvenues toutes les associations où nos patients feront parler leur psychanalyste en écho à nos lectures.
Dates : 3e lundi de chaque mois
Contacts : Thérèse Ferragut, 06 60 46 98 54 // Hélène Terdjman, 01 46 34 55 86
Parler Clinique
«Être psychanalyste, c’est, dans la trompeuse permanence du fauteuil, à tout instant le devenir à nouveau.» Serge Leclaire
Si le psychanalyste ne peut soutenir son acte que dans la solitude, il lui est d’autant plus précieux de trouver un espace où les questions soulevées par sa pratique, les difficultés comme les surprises, puissent s’élaborer avec quelques autres.
A cette fin, nous proposons un lieu pour dire et entendre ce qui nous engage dans une analyse. A partir de l’exposé de moments de cure, nous tenterons d’en repérer les enjeux de transfert.
Dates : le groupe se réunit un jeudi du mois à partir de janvier 2019.
Contacts : Maryse Martin 01 45 87 39 88 // Anne Minthe 01 45 35 17 61
Groupes de travail à MONTPELLIER
Avec la Psychanalyse l’homme se réveille
Contact : Marie-Laure Roman 06 80 09 99
La psychanalyse avec les enfants : groupe d’intercontrôle
Contact : Marie-Laure Roman 06 80 09 99
Groupes de travail à RENNES
« Lecture » des Ecrits
Lacan a souligné que les Ecrits n’étaient pas fait pour la consommation courante. Lire ce que j’ai écrits… ça fait de l’effet, ça retient, ça intéresse. Cela fait de l’effet au sens où, sans doute, n’est ce pas fait pour être lu et compris mais pour être déchiffré tout comme le rêve dont Freud disait qu’il était un rébus. Nous voulons amener le lecteur a une conséquence où il lui faille mettre du sie.
S’ils ne sont pas fait pour être lus, comme le soutenait Lacan, de quoi pourrait-il s’agir si ce n’est d’une affaire de déchiffrage tant ils sont rédigés différemment de tout autre texte et présentent une difficulté singulière. Il ne saurait s’agir de comprendre mais bien plutôt d’en appréhender quelque chose. Question d’appréhension, donc.
Dates : le 3ème mardi du mois à partir du 16 octobre
Lieu : 7, rue Hersart de la Villemarqué, Rennes
Contact : Jean-Noël Flatrès, 06 99 44 65 16
Atelier de lectures freudiennes
Nous nous intéresserons, cette année au transfert, notion essentielle qui témoigne du caractère si spécifique, radical de la découverte freudienne et de la singularité de sa méthode : la psychanalyse procède de la clinique.
Nous déroulerons ce fil rouge au travers de textes de Sigmund Freud ((Fragment d’une analyse d’hystérique, La dynamique du transfert…) et de Jacques Lacan (De nos antécédents, La direction de la cure, Séminaire VIII Le transfert…)
Ce travail est co-animé par Ph. Larbat, membre de l’ALI et J.-N. Flatrès
Dates : le deuxième jeudi du mois à partir du 13 septembre
Lieu : au cabinet de Ph. Larbat, 6, rue Armand Barbès, Rennes
Contact : Jean-Noël Flatrès, 06 99 44 65 16
Cabinet de lecture à PARIS
Nous commencerons l’année par la lecture du livre de Jean Allouch « La scène lacanienne et son cercle magique », puis nous poursuivrons avec les ouvrages suivants « La philosophie devenue folle » de Jean-François Braunstein chez Grasset, « L’affaire Freud-Hirschfeld, une valse hésitation avec l’occulte » de Gloria Leff chez Epel, , puis de Laurence Kahn « Ce que le nazisme a fait à la psychanalyse » aux PUF, et de « Le loup dans la bergerie » de Jean-Claude Michéa chez Flammarion.
D’autres ouvrages pourront être proposés en cours d’année en fonction de l’actualité éditoriale.
Dates : le groupe se réunit à Paris une fois par mois.
Groupe fermé
Journées de travail du MCF à PARIS
Troisième weekend de mars 2019
Dates : samedi 16 et dimanche 17 mars 2019
Journées de travail du MCF à MONTPELLIER
Journées de Septembre
Deuxième weekend de septembre 2019
Dates : 13, 14 et 15 septembre 2019
Lieu : Hameau de l’Etoile
Débats autour du livre de Jean-Pierre Winter « L’Avenir du Père »
Evénements prévus en janvier 2019 et octobre 2019. Des informations complémentaires seront disponibles ultérieurement.
Pour information
PARIS
Lecture du Séminaire XXV « Le moment de conclure »
Dates : le premier mercredi de chaque mois.
Contacts : Annemarie Hamad 01 42 82 02 48 // Johanna Stutte-Cadiot 01 40 09 23 98
Séminaire Marjolaine Hatzfeld : La méprise de la « Vorstellungsrepräsentanz »
La pulsion, telle que Freud nous en a légué la notion , est, en sa racine, une excitation somatique qui ne peut devenir réalité psychique qu’à se fixer à une ‘représentation’ (Vorstellung) , non prise en charge par la conscience (refoulement dit « originaire ») , au coeur de tout refoulement ultérieur.
« Vorstellung », c’est le terme que Freud avait sous la main pour désigner l’élément psychique de base – notion au centre d’une séculaire tradition philosophique , pour ainsi dire tom- bée dans le domaine public. Freud l’utilise donc, tout en « l’arrachant à cette tradition »1 : les processus primaires, dominés par le facteur économique qui définit le principe de plaisir, « ne connaissent pas les jugements de valeur »2 . Dans l’inconscient, ces représentations sont décomposables sans limite en éléments littéraux qui font totalement abstraction de tout sens (déplacement « libre » du quantum d’énergie d’investissement psychique d’un élément à l’autre).
La Vorstellung freudienne n’est pas une image (Bild : on ne « (se) représente » pas la pul- sion). Elle est point d’accrochage de l’excitation pulsionnelle dans l’élément du psychisme. Freud parle à son propos de Triebrepräsentanz : ce en quoi l’excitation pulsionnelle se transpose, est déléguée, « représentée » ( au sens diplomatique du terme ) au niveau du psychisme , dans ou par une Vorstellung. Le « représentant » de la pulsion dans l’inconscient, c’est une Vorstellung, et c’est sur elle que porte les processus du refoulement.
Cela va tellement de soi pour Freud, qu’il se contente de l’expression Triebrepräsentant ou Triebreprâsentanz. S’il doit, une seule fois , préciser que ce représentant de la pulsion dans le psychisme est une Vorstellung, c’est parce qu’il s’avise qu’une confusion peut s’insinuer . Il faut distinguer en effet deux modes possible de représentance de la pulsion dans le psychisme : la représentation , Vorstellung, d’une part, et le quantum d’affect d’autre part, énergie pulsionnelle attachée et détachable de la représentation , ayant un destin propre dans le psychisme, distinct de celui du refoulement.
Nous retrouvons là le fameux couple freudien, toujours en instance de divorce, de la représentation et de son affect, aussi fameux en son genre que le couple du signifiant et du signifié dans le découpage théorique du signe linguistique . L’homologie de façade n’autorise aucune superposition substantielle, sinon le trait de division interne à ces deux couples.
Une surprise nous attend, quand nous voyons Lacan choisir de ‘rendre’ (je ne dirais pas ‘traduire’) l’expression composée : die psychische (Vorstellungs-)Repräsentanz des Triebes3, non pas par ‘ la représentance (ou le représentant) de la pulsion dans le psychisme sur le versant de la représentation‘ (et non pas de l’affect), mais par « le représentant de la représentation ». ‘Traduction’ qui nous laisse étourdis : en quoi la Vorstellung aurait-elle à son tour à être représen- tée ( repräsentiert, vertreten), alors que c’est elle, la Vorstellung, qui tient lieu de la pulsion dans le psychisme, c’est elle qui effectue la fonction de représentance de la pulsion.
Dans le contexte freudien, cette ‘traduction’ ne fait pas sens. Ce qui ne préjuge pas du, ou des sens , que Lacan va donner à ce qui vaut désormais comme une pièce détachée du corpus freudien, et qui va se mettre à vivre sa vie propre de signfiant lacanien, d’autant plus signifiant, si je puis dire, que Lacan lui conserve volontiers sa littéralité en langue allemande.
Lacan fait basculer la représentation freudienne, si ambiguë entre sens (au niveau des processus secondaires) et non-sens (au niveau des processus primaires), du côté de l’imaginaire de la signification, et son Vortellungsrepräsentant du côté du signifiant, comme tel hors sens. D’autre part, il va compléter sa formule d’un ajout qui éclaire sa perspective : représentant de la représentation- qui –manque. 4
C’est une nouvelle définition de l’inconscient (division du sujet), une nouvelle assiette pour la pulsion ( qui se dégage de son fond biologique), et toute une nouvelle problématique du signifiant qui à son tour manque dans l’inconscient (il n’y a pas de V.R de la femme ) , bref une nouvelle topologie du signifiant et du sujet qui se construit, dont nous suivrons quelques étapes choisies dans notre travail de cette année.
- Lacan, VII,p.75
- Freud, 31ème conférence…NRF 1984 P.104
- G.W. X, p.250 . Cette expression est un hapax dans le texte de Freud.
- Les traits d’union sont de nous.
Dates : les mardi 2 octobre, 6 novembre, 11 décembre 2018, 22 janvier, 12 mars, 9 avril, 14 mai, 25 juin 2019, à 21h.
Lieu : AGEFO, 4 rue Tessier Paris, 75015 Paris
Participation pour location de la salle : 5 euros.
Contact : mhatzfeld@orange.fr ou 01 45 27 23 95 )
MONTPELLIER
Séminaire de Jean Pierre Winter
Informations à venir
L’insu : statut du psychanalyste et de sa place dans la cité
Contacts : Mireille Bringuier, 06 22 27 31 63 // Solange Sanz, 07 81 48 14 17
NICE
« Les voies de la Création 4 » Animé par Jean-Michel Vivès
Partenaires :
- Laboratoire Lapcos
- Master 2 « Psychologie clinique et médiations thérapeutiques par l’art »
- DU « Interactions, Art et Psychothérapies »
- Villa Matisse-Le Rêve
- Mairie de Vence
Programme
- Lundi 22 octobre 2018
La prunelle des yeux : Lacan et la photographie de mode
Tarcísio Greggio – Professeur invité dans le cadre du cursus universitaire de spécialisation en psychanalyse “Clinique et Culture” du Centre d’Enseignement Supérieur de Juiz de Fora – Brésil – Psychanalyste.
La photographie de mode est sans doute l’une des productions iconiques les plus emblématiques de notre époque. Une fois cartographiés les points de contact entre la photographie de mode, l’art post-moderne et la société capitaliste avancée, l’objectif de cette intervention est de mettre à profit le matériel qu’offre la photographie de mode pour faire travailler deux hypothèses articulant cette expression artistique et la psychanalyse : la première sur la pose et l’artifice d’un corps regardé (c’est-à-dire désiré) et la seconde sur le fétichisme. - Lundi 12 novembre 2018
Quelque chose de bleu… de blanc… d’inégal… : littérature et symptôme de Rousseau à Angot
Stéphane Lojkine – Professeur de littérature Aix-Marseille Université.
Réels ou fictifs, le récit ne rapporte pas essentiellement des faits. Le vague des choses y occupe une place importante, et même de plus en plus importante dans l’histoire récente de notre culture. À quoi ce vague sert-il ? Que désigne-t-il ? Comment et pourquoi fait-il symptôme ? Dans le « quelque chose » du récit, qui est l’antipode (ou l’antidote) du « petit fait vrai », la littérature joue sa fonction contemporaine, qui n’est ni exactement de signifier, ni exactement de témoigner, ni exactement de soigner. Une fonction du symptôme, où puise la psychanalyse et qu’elle aide à mieux appréhender. - Lundi 17 décembre 2018
Artaud sur un coup de poing. Scène, cruauté et Psychoboxe
Lionel Raufast – Maître de conférence associé (PAST) à l’Université Paul Valéry Montpellier 3. Président de L’institut de Psychoboxe, psychanalyste et comédien.
La Psychoboxe, ainsi nommée par Richard Hellbrunn, est une médiation thérapeutique qui hybride les approches sportives, scéniques et psychanalytiques. Elle tente d’offrir une scène vivante à la violence archaïque, aux ombres où la vie trébuche et à toutes ces furies avec lesquelles nous préférerions ne pas avoir à négocier. Au-delà d’une présentation technique (comment, quand et avec qui ?), il s’agira de préciser ce qu’il en est de la théâtralité et de la scène qu’offre la psychoboxe en proposant trois pistes qui caractériseraient cette pratique : la scène propulsive, le travail du carnage et les dé-contenants psychiques. - Lundi 14 janvier 2019
Quelques logiciens fous
Pierre Cassou Nogues – Professeur de philosophie Université Paris 8.
Notre imaginaire, la littérature, le cinéma, font une large place au personnage du savant fou. Mais que veut dire pour un savant, un scientifique être « fou » ? La « folie » peut-elle intervenir dans le travail scientifique et se lier alors à ce qu’il faut bien considérer comme la « raison », et la raison la plus abstraite ? Quelle place prend la folie dans l’oeuvre des savants fous et comment se lie-t-elle à la raison? Nous tenterons de discuter ces questions à partir de l’exemple de quelques mathématiciens-logiciens du XXème siècle et d’abord celui de Kurt Gödel. - Lundi 11 février 2019
Qu’est-ce que la sublimation musicale?
Jean-Michel Vives – Professeur de Psychologie Clinique et Pathologique Université Côte d’Azur – Psychanalyste.
Le processus de sublimation conduisant à la production d’une œuvre d’art a largement été étudié dans le champ des arts plastiques et visuels, de la littérature, du théâtre… quasiment pas dans celui de la création musicale. Une des rares références est le travail de Max Graf (père du « petit Hans) : L’atelier intérieur du musicien, publié en 1910, qui n’a été traduit en français qu’en 1999. Nous nous attacherons, à l’occasion de cette intervention, à montrer la spécificité du processus sublimatoire lorsqu’il s’exerce dans le champ sonore et porte donc sur la pulsion invocante. - Lundi 4 mars 2019
Tuchê et automaton : la répétition dans le champ de la création, de l’interprétation et de l’audition musicales
Joseph Delaplace – Professeur d’analyse musicale Université Rennes 2.
Il s’agira de montrer, à partir d’une réflexion sur la création artistique qui s’appuie sur les catégories aristotéliciennes de la tuchê et de l’automaton, comment s’articulent ces deux modalités de la répétition dont Lacan a montré de quelle manière elles tissent les rapports du sujet à l’ordre du symbolique et à celui du réel. Comment la musique s’empare-t-elle de ces répétitions qui sont à la fois ce qui enchaine et qui sauve l’humain ? Comment l’art des sons en dévoile-t-il certains rouages en les esthétisant, en surexpose-t-il parfois de manière hypnotique et/ou cathartique les composantes ? De manière adjacente, on s’interrogera sur ce qui, au-delà de l’automatisme des signes musicaux, peut faire coupure, césure ; quelle contingence, ou quel hasard, peut conduire à une rencontre (manquée) avec le réel ? - Lundi 15 avril 2019
Quand la psychanalyse rencontre les nouvelles technologies
Cristina Lindenmeyer – Maitre de conférences HDR à l’Université Paris 7 – Diderot – Psychanalyste
L’être humain subit actuellement une série de bouleversements de par l’émergence de nouveaux dispositifs technologiques dont l’évolution croissante permet d’introduire dans le corps de façon plus ou moins invasive, une série de microcomposants électroniques, d’électrodes, prothèses esthétiques ou bioniques, et dont le but est la « réparation » ou l’« augmentation» du sujet. Ceci présente un intérêt certain pour la psychanalyse puisque ces expériences innovantes, inscrites au cœur de ce nouvel idéal néo-prométhéen, font resurgir des questions fondamentales. On rencontre ainsi l’énoncé du créateur de la psychanalyse qui, dès 1929, avance dans son texte « Malaise dans la culture » que l’homme du futur deviendra, à travers ses connaissances scientifiques et ses performances technologiques, « une sorte de dieu prothétique ». Et même si l’expression « angoisse de castration » n’apparaît pas explicitement dans le texte, on ne saurait être dupe de sa présence sensible dans le souci de l’homme de perfectionner ses organes jusqu’à faire « disparaître les limites de leurs performances » par la voie du progrès technique. Cela dit, se dépêche de rajouter Freud, comme les prothèses ne feront jamais corps avec le sujet, elles « lui donnent à l’occasion encore beaucoup de mal ». Autrement dit, passé le temps de l’illusion vient le temps de la rencontre avec le malaise fondamental qui tient à l’humain tout autant qu’il lui appartient.
Dates : un lundi par mois à partir d’octobre, de 19h à 20h30
Lieu : Université Côte d’Azur – Campus Carlone – 98 Boulevard Edouard Herriot – Amphi 61 Bâtiment H.
Participation : Entrée gratuite. Places limitées à 70.
Contact : Réservation obligatoire auprès de catherine.mehu@villareve.org