Séminaires du MCF à PARIS
Les dates et les modalités du séminaire de Jean-Pierre Winter seront communiquées ultérieurement.
Groupes de travail à PARIS
Psychanalyse sans divan
Comment se risque aujourd’hui l’hypothèse de l’inconscient ?
Nous reprendrons les questions soulevées par le rapport du sujet au signifiant telles que Lacan les déploient dans son séminaire sur l’identification et nous verrons ce qu’elles impliquent pour la position de l’analyste.
Les échanges cliniques seront les bienvenus au cours de ces lectures.
Dates : nous nous réunissons le 3ème mardi de chaque mois. Notre première séance sera le mardi 19 Octobre.
Contacts : Hélène Terdjman 01 46 34 55 86 ou 06 15 42 93 79
Groupes de travail à MONTPELLIER
Groupe d’inter-contrôle
Contact : Marie-Laure Roman 06 80 09 99
« Le loup, la psychanalyse et l’enfant »
Groupe d’intercontrôle sur la psychanalyse d’enfant, animé par Monique Prieur-Bertrand et Marie-Laure Roman
Contact : Marie-Laure Roman 06 80 09 99
Cartel autour de la question des Noms du Père
Contact : Marie-Laure Roman 06 80 09 99
Journée d’étude sur le thème Mémoire et subjectivité
Nous travaillons sur le projet d’une journée ouverte au public dont le thème est : « Mémoire et subjectivité. » Cette journée aura lieu dans le cadre de l’INSU, association transversale qui regroupe des psychanalystes de plusieurs associations.
Contact : Marie-Laure Roman 06 80 09 99
Groupes de travail à RENNES
Atelier de lectures freudiennes et lacaniennes : L’acte psychanalytique
L’étude du séminaire « Le transfert » nous a occupée longtemps. Nous y avons vu que c’est, comme le démontre le commentaire de Lacan au sujet du Banquet de Platon, l’amour de transfert qui fait acte. Il renverse le sens du transfert : celui-ci ne dépend plus du patient mais bien plutôt du désir de l’analyste. Aussi poursuivre autour de la question de l’acte psychanalytique s’est imposé comme une évidence : nous essaierons de suivre le parcours de Lacan à partir de ce séminaire de 1967/68 et de quelques autres textes. Nous nous permettrons aussi des excursions chez Freud, en particulier dans « Psychopathologie de la vie quotidienne », texte dans lequel il s’intéresse aux actes dits manqués. Ce sont les ratages, les lapsus, les oublis, les rêves qui lui ont permis de poser l’existence de l’inconscient et du refoulement : c’est là l’acte de naissance de la psychanalyse.
Ce travail est co-animé par Philippe Larbat, membre de l’ALI et Jean-Noël Flatrès
Dates : le 2ème jeudi du mois à 20h30, à partir du 09 septembre 2021
Lieu : 6 rue Armand-Barbès, Rennes
Contact : Jean-Noël Flatrès, 06 99 44 65 16, , co-animé par Philippe Larbat, membre de l’A.L.I.
Groupe d’étude de textes de Michèle Montrelay
Nous commencerons à travailler à partir de « La portée de l’ombre », Éditions des Crépuscules.
Dates : à définir
Lieu : à définir
Contact : Jean-Noël Flatrès, 06 99 44 65 16
Cabinet de lecture à PARIS
Au programme pour cette année :
- Éric Marty, »Le sexe des modernes – Pensée de Neutre et théorie du genre » – Seuil
- Marie Iemma-Jejcic, « Le métier d’être homme – Samuel Beckett,l’invention de soi-même » – EME
- Hervé Mazurel « L’inconscient ou l’oubli de l’histoire » – La Découverte
Dates : le groupe se réunit le 4e mardi de chaque mois.
Groupe fermé
Journées de travail du MCF à PARIS
Journées de Mars
En vue de nos prochaines journées de travail, Jean-Pierre Winter propose que nous nous attelions à la question du complexe d’Œdipe aujourd’hui, comment faisons-nous avec le complexe d’Œdipe aujourd’hui ? Dans le domaine public le complexe d’Œdipe a-t-il encore une utilité ? Où en sommes-nous avec Œdipe ? La question de l’Œdipe féminin ?
Quid de l’Œdipe aujourd’hui ?
Les journées du MCF 19 et 20 mars, à Paris seront consacrées à l’actualité de la question œdipienne. Les discours sur le genre et le neutre et leurs effets dans le social nous amènent, nous analystes, à interroger la pertinence de ce schibboleth qu’était pour Freud l’Œdipe. Noyau central des névroses pour Freud, opérateur qui ouvre à la distinction entre les sexes (castration) et les générations (interdit de l’inceste).
Pour Lacan, l’Œdipe est un rêve de Freud, il est à réinterpréter. Il reste, néanmoins, avec le Nom du Père, un incontournable. Retirer l’Œdipe, écrivait-il, et la psychanalyse devient tout entière justiciable du délire de Schreber. S’il a écrit que l’Œdipe était inutilisable, cela n’implique pas que l’on puisse s’en passer. Et dans ses dernières élaborations borroméennes, il avance à propos du nouage RSI : « se nouer autrement , c’est ça qui fait l’essentiel du complexe d’œdipe et c’est très précisément ce en quoi opère l’analyse elle-même.»(RSI. 14/01).
La clinique actuelle, notamment des adolescents semble venir questionner à nouveau ce paradigme du nouage œdipien. Cet opérateur fonctionne-t-il de la même façon pour ceux qui se rangent du côté femme que pour ceux qui se rangent du côté homme ? Cela concernera notre discussion du samedi matin.
Michèle Montrelay sera notre invitée le samedi après-midi, elle pourra débattre avec Jean-Pierre Winter à partir des questions qui lui seront posées autour de la question du féminin.
Dès 25, Freud remet en question, à propos de la question féminine, la thèse de l’Œdipe comme noyau central des névroses : « nous avons l’impression que tout ce que nous avons dit de l’œdipe se rapporte strictement à l’enfant de sexe masculin… » Et Lacan, dans son commentaire des formules de la sexuation avance qu’en décrétant qu’il n’y a qu’une libido masculine, Freud a ignoré le champ de tous les êtres qui assument le statut de femme.
Michelle Montrelay écrit :« Deux états de l’Inconscient coexistent, l’un féminin, l’autre dit phallique ». L’un se soutient de traces, l’autre du jeu des signifiants » p 91 (La portée de l’Ombre, Interpréter). Ces 2 états ne fusionnent jamais, « un écart s’ouvre, infranchissable, mais qui n’empêche pas l’attraction » .
Lacan a pu parler de 2 types de jouissances, l’une dite phallique, qui subit l’impact du langage et l’autre dite « pas toute ». Ce que Montrelay peut préciser concernant cette jouissance c’est qu’ « elle serait l’effet de traces qui sont antérieures au langage, et qui ainsi lui confèreraient une structure propre ». La sublimation serait ce qui donnerait accès à ces traces quand le refoulement n’a pu se constituer..
Dates : le 3ème week-end de Mars (les 19 et 20 mars 2022)
Participation : le lieu sera communiqué ultérieurement.